Début du processus créatif d’une œuvre d’art au fusain de 100×70 cm par un artiste émergent
Lorsque j’ai tracé la première ligne de fusain sur la toile, le sentiment qui m’envahissait était un mélange de solitude et de nostalgie. Il était très important pour moi de laisser les émotions m’envahir, car elles allaient façonner cette nouvelle œuvre.
Tout au long de ma vie, j’ai souvent marché seule, mais cette solitude n’a jamais été un vide, plutôt un espace où la fierté et la croissance personnelle sont devenues mes compagnons les plus fidèles.
Face à cette toile blanche, j’avais la liberté de choisir n’importe quel élément pour m’exprimer. Pour choisir le bon, ma première intention était d’exprimer une transformation de mes sentiments initiaux.
La danse, un compas fugace. J’ai choisi le tango, non seulement pour ses racines dans ma terre argentine, mais parce que son essence même est imprégnée de passion, de nostalgie et de désir. C’est une danse qui représente à la fois ce qui est dit et ce qui ne l’est pas, où chaque mouvement témoigne de la brièveté et de l’intensité de la vie.
Le couple dans cette scène se connecte dans un instant éternel à travers leurs regards. Un échange silencieux qui en dit plus que n’importe quelle parole.
La femme, avec une fermeté qui ne peut naître que de l’expérience, décide de se livrer à cette connexion, se tenant et étant tenue dans une étreinte qui transcende le physique. Elle choisit de partager ce moment éphémère, sachant qu’elle pourrait marcher seule, mais optant plutôt pour dévoiler ses jambes dans une pose sensuelle, exposée à la vue de tous, dans une scène publique qui célèbre son émancipation.